de la population a entre 10 et 24 ans.
La population en âge de travailler sera multipliée par 2.5 d’ici 2050 en Afrique Subsaharienne.
Une urbanisation croissante de 4% par an.
millions d’utilisateurs de smartphone en 2020.
millions d’utilisateurs de Facebook.
Pays africains parmi le top 20 des pays à la plus forte croissance en 2015.
Pays majoritairement anglophones, leaders en termes de dynamisme en création de startups et en termes de développement de l’écosystème (ex : développement du Crowdfunding, du mobile-Payment).
Pays culturellement plus proche des pays d’Europe et du Moyen-Orient tendance à la création de startups favorisée par un niveau de développement humain et technique, et un taux d’urbanisation plus élevé que le reste du continent.
Pays francophones (à l’exception du Ghana) présentant une dynamique récente dans le secteur des startups avec un rayonnement sur l’ensemble de la région.
Pays avec une dominante rurale, des niveaux de développement humain faibles et des infrastructures TIC peu évoluées.
Les performances en termes de création de startups sont relativement élevées dans les pays leaders d’Afrique Anglophone, suivis de pays d’Afrique de l’Ouest.
Actuellement, seules 2 entreprises (AIG (entreprise initié par Rocket Internet détenant notamment Jumia) et Interswitch (Nigeria)) technologiques peuvent être considérées comme licornes (valorisation proches d’1md USD) au niveau du continent.
Le continent enregistre une croissance importante de l’offre en espaces de co-working, une tendance principalement portée par l’Egypte et l’Afrique du Sud avec près de 60 % de l’offre.
voire une absence totale d’implantation dans certains pays, qui empêche de nombreux porteurs de projets d’avoir accès à leurs services (concentration dans les grands centres urbains).
pour accompagner efficacement des startups généralement peu matures en les dotant des moyens nécessaires pour survivre et se développer.
le succès des programmes d’incubation dépend largement des politiques gouvernementales en place, qui n’apportent pas de soutiens suffisants à ces organismes.
souvent initiés par des acteurs privés, la plupart des programmes en Afrique manquent de visibilité et de solidité financière, limitant leur impact.
Ces méthodes de financement participatif se développement en particulier en Afrique de l’Est et du Sud. Elles sont parfaitement adaptées aux spécificités du continent, disposant d’une importante diaspora, dotée de moyens financiers. Le problème majeur réside dans l’accès aux moyens de paiement.
A l’inverse des pays développés, la législation des pays africains ne prévoit ni des schémas de valorisation claire des entreprises durant les premières phases de développement ni des options de sortie pour les investisseurs, limitant donc l’engouement pour ce type de placements.
À l’exception de l’Afrique du Sud, présentant un niveau de maturité proche de celui des pays développés, les fonds spécialisés dans le Capital Amorçage et dans le Capital Risque sont quasiment inexistants dans le continent.
Les incubateurs et accélérateurs, les organismes de promotion de l’entrepreneuriat peuvent apporter un premier financement de faible montant à des projets à fort potentiel.
Mais l’accès limité de ces organismes à des fonds soutenus et conséquents limite leur capacité de soutien.
La création d’entreprise demeure complexe en Afrique, d’ou la nécessité d’être accompagné par un organisme de soutien opérationnel.
Dans 25 pays africains, le délai de création d’entreprise est supérieur à 21 jours (moyenne mondiale). Toutefois, de nombreux pays ont pu alléger le processus (comme le Cameroun et le Maroc).
Le niveau élevé de taxes représente un goulot d’étranglement pour les entrepreneurs
Plus de 50% de la population urbaine africaine est en ligne, principalement à travers un téléphone portable.
La pénétration des services mobiles a augmenté de 11% par an entre 2008 et 2013.
En 2013, l’Afrique comptait plus de 800 millions d’abonnés mobiles.
parmi les jeunes issus des établissements supérieurs, les entreprises ont du mal à trouver les personnes qualifiées pour leurs postes à pourvoir.
clés pour devenir des entrepreneurs, en particulier les “soft skills” :leadership, planning, gestion du temps, communication
dispensés dans les facultés sont en général trop théoriques et peinent à susciter des vocations, car les enseignants sont rarement, car les enseignants sont rarement dotés des expériences nécessaires et les intervenants privés cou^tent trop chers.
sont souvent concentrés dans les principaux centres urbains.
dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest sont très faibles avec une contribution très limitée du secteur privé et des Etats, qui pour la plupart, n’ont pas établi de stratégies nationales de R&D et d’innovation.
(Kenya, Ethiopie, Ouganda…) et voient leurs dépenses en R&D fortement augmenter, notamment à travers un important effort des secteurs privés et publics.
(notamment des sciences) et l’exode de matière grise expliquent la pénurie de compétences et le manque de personnel qualifié.
pourrait passer par le retour de la diaspora au pays. Les personnes formées à l’étranger viendraient ainsi apporter les compétences nécessaires et jouer un rôle majeur dans les politiques de nouvelles technologies et l’innovation
placer le Maroc dans le top 3 MENA du classement “e-Gov” des Nations-Unies, réduire de moitié la proportion de Marocains sans accès à Internet et porter à 20% le taux de PME équipées d’une connexion.
devenir l’un des trois pays les plus performants de la zone MEA en matière d’infrastructures datacom et d’environnement d’affaires IT. Doubler le nombre de professionnels du numérique formés chaque année au Maroc, pour atteindre 30 000 formations par an, à l’horizon 2020
atteindre un taux de croissance de l’offshoring de 5 à 10 % par an, décrocher la place de premier hub numérique d’Afrique francophone et de deuxième d’Afrique.
L’entreprenariat n’est pas considéré comme une option de carrière attractive pour la plupart des étudiants marocains qui préfèrent de loin le salariat.
Les ingénieurs IT issus des formations de haut niveau sont très demandés par les entreprises “matures” et sont moins enclins à prendre le risque de créer une startup.
L’offre en accompagnement opérationnel des startups est particulièrement faible, limitée à deux incubateurs à vocation sociale et un accélérateur.
demeurent également très limitées; mis à part les concours et une offre de prêts d’honneur sujettes à une forte concurrence, seul un fond de capital risque est actif au Maroc (un nouveau fonds de capital amorçage a été lancé en janvier 2017).
et les plateformes de crowdfunding peinent aussi à se développer, notamment en raison de barrières réglementaires dissuasives et du peu d’engouement des investisseurs pour les startups.
est très peu impulsée par les grandes entreprises.
un des principaux soutiens de l’écosystème, présente une menace importante.
la faible qualité du réseau et les prix rédhibitoires présentent une barrière importante à l’inclusion TIC de la population.
6.9 % seulement de la population est inscrite en 3e cycle.
composé d’évènements (concours internationaux dédiés à la startup) et de structures d’accompagnement.
se densifie depuis 2014 avec la création de 2 espaces de coworking et 3 incubateurs.
renforcement des établissements d’enseignement technique et professionnel, formation de jeunes déscolarisés, création d’emplois pour les jeunes dans le secteur privé, appui aux jeunes entrepreneurs, subventions et soutien opérationnel aux PME, création d’un cadre de certification…
pour l’emploi des jeunes, afin de développer l’esprit d’entreprise, faciliter le financement (projets de moins de 3000 €) et augmenter l’employabilité des jeunes maliens.
Le gouvernement a développé un plan stratégique 2015 – 2018 de simplification du climat des affaires au Mali, avec le lancement d’un guichet unique en 2009. Depuis 25000 entreprises ont été créées.
Implantation en 2017 du programme de formation informatique de rang international Webforce3 à Bamako, pour combler le manque de techniciens intermédiaires et répondre aux besoins des recruteurs.
Le Schéma Numérique des TIC vise une contribution des TIC à 15% du PIB en 2020.
L’Etat ivoirien, appuyé par les fédérations professionnelles, a pu simplifier la création d’entreprise et propose des avantages fiscaux aux entreprises TIC.
Exemple de mesures incitatives pour les jeunes entreprises des TIC :
Exonération fiscale pendant la première année pour les entreprises TIC
Allégement de la charge administrative relative au contrôle fiscal des PME
numériques sont majoritairement des profils techniques, souvent autodidactes, faiblement formés à la gestion d’une entreprise.
disposent généralement de compétences et des ressources financières issues de l’international, non disponibles dans le pays.
font face à des manques importants en offres de soutien en particulier en phase d’amorçage.
accélérateurs et espaces de co-working, l’offre reste méconnue et mal répartie : deux accélérateurs à Abidjan et un Technology Park, le VITIV, qui peine à attirer des entreprises à cause de sa distance d’Abidjan (40 km).
sont aujourd’hui la principale source de fonds et d’équipement pour les jeunes startups prometteuses.
récemment offrant des tickets inférieurs à 300 k€, alignés aux besoins d’une startup en phase de croissance, mais ne cible que des entreprises “traditionnelles”.
Ghana, candidatures et campus de formation
Nigéria, candidatures et incubation
Kenya, candidatures et incubation en 2017
Afrique du Sud, candidatures et incubation en 2017
Côte d’Ivoire, candidatures en 2017, incubation de campus prévue en 2018
Objectifs de la Fondation Smartup :
Détecter les projets à fort potentiel
Encadrer la transformation de ces projets en entreprises innovantes dans le secteur des télécoms/TIC (mentoring, formation)
Accompagner la recherche de financement, essentiellement à travers des fonds
Ce hub propose :
Des programmes de formation
Des sessions de pitch investisseurs
Un programme d’incubation de 1 à 2 ans.
prévoit également de créer un hub technologique proposant une offre d’accompagnement et de financement intégrée.
complémentaire au code a été déployée dans la ville de Bouaké et devra être reproduite à Abidjan.
a initié plusieurs initiatives pour soutenir le développement de l’écosystème ivoirien : Fonds ivoirien de l’innovation, Incubateur Prodije, BoostAfrica (financement et accompagnement technique).
Les entreprises du secteur des TIC ayant réussi à émerger peineront, quand à elles, à recruter des profils qualifiés de niveau technicien.
et à revenu intermédiaire.
d’une croissance annuelle du PIB de 10% (contre 5,6 % en 2015) d’ici à 2030.
comme un leader africain en termes d’externalisation des processus d’entreprise des services informatiques, des télécoms, des sciences de la vie et de l’éducation.
konza Technology City avec un objectif de création de 200 000 emplois.
dédiées aux technologies et à l’innovation, ainsi que de politiques publiques pour le développement de l’innovation et des TIC.
a permis au pays d’avoir accès à un réseau télécom de qualité et à plus faibles coûts.
en particulier aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ou ayant travaillé dans de grands groupes technologiques internationaux (ex. Google, Microsoft)
attirés par l’abondance d’opportunités d’innovation et l’accessibilité des fonds de capital risque
passionnés de technologies et encouragés à l’entrepreneuriat par l’existence de sucess-stories nationales; une option considérée comme réponse attractive aux taux de chômage et aux bas salaires
Confrontés à un fort taux de chômage, les jeunes kenyans sont incités à innover, avec un appui fort venant de l’international.
pôle d’innovation collaboratif créé en 2010, regroupant 16 000 membres, a également encouragé l’émergence de nombreux acteurs dans l’écosystème.
s’est fortement enrichie ces dernières années mais ils manquent d’outils et d’expertise adaptés pour suivre la progression des entreprises incubées, pendant et après le programme.
L’accès au financement via les business angels reste faible, dû à un manque de visibilité sur les opportunités d’investissement et des valorisations sujettes à de la spéculation.
Les fonds de capital-risque sont largement présents dans le secteur des TIC et Télécom. Ils se concentrent sur les startups établies et en phase de développement, avec un ticket moyen de USD 1M. Les porteurs de projets ayant besoin de tickets de taille intermédiaire (50 K à 1 M USD) peinent donc à trouver des sources de financement.
Quant au crowdfunding, il est présent mais reste peu connu des investisseurs étrangers.
des politiques publiques ont été déployées pour soutenir les TPE mais sont inadaptées aux startups.
et de structuration de l’écosystème est perçu comme étant un obstacle majeur à l’efficacité des initiatives déployées.
Le système d’enseignement souffre d’un manque de personnel enseignant et forme peu de techniciens. Toutefois, des formations privées dans les TIC se sont développées afin de combler une partie de ce déficit.